La route des Frontières

Sillonnez la Route des Frontières et profitez des richesses panoramiques, historiques, culturelles et récréatives de notre belle région. À Pohénégamook et sur quelques kilomètres, vous pourrez faire durer le plaisir tout en profitant de l’hospitalité et de l’accueil des gens qui s’y trouvent.
Pour plus de renseignements, visitez le site Internet de la Route des Frontières
Les Sentiers des 3 Frontières

Les Sentiers 3 Frontières sont des sentiers écotouristiques balisés donnant accès au point de rencontre des frontières du Maine, du Nouveau-Brunswick et du Québec par voie terrestre ou nautique. Ces sentiers sont un legs du Congrès mondial acadien 2014 aux communautés riveraines. On retrouve tout au long du parcours des attraits, des services et des panneaux de signalisation et d’information à saveur historique.
Le sentier nautique pour canots et kayaks utilise la rivière Saint-François, les lacs et le fleuve Saint-Jean (tous frontaliers avec les États-Unis) pour naviguer de Pohénégamook à Saint-François-de-Madawaska. Le parcours total est de 76 km.
Le sentier cycliste suit la route 289 depuis le parc de la Frontière à Pohénégamook et des chemins secondaires (du quartier Sully : rue de la Providence, de Rivière-Bleue : rue des Peupliers Ouest, rue Saint-Joseph Nord, rue des Pins Est, rue de la Frontière Est, rue de l’Église Sud, le parc du moulin et rue Saint-Joseph Sud) pour atteindre le début du territoire public au Beau Lac. Par la suite, seules les bicyclettes de montagne sont recommandées pour se rendre au camping du lac Glazier au Nouveau-Brunswick, lieu de départ alternatif en développement.
Le sentier pédestre est accessible à partir du début du territoire public au Beau Lac (érablière Serge Fortin). Soit 5,4 km pour se rendre à la
borne des 3 frontières, aller et retour de 10,8 km. De plus, 10 km sont également balisés à partir de Rivière-Bleue sur la rue Saint-Joseph Sud. Vous pouvez aussi emprunter un trajet de 0,8 km vers la Pointe à Moitié qui vous amène à une plage sur le lac Beau que ce soit en randonnée pédestre ou en raquettes durant l’hiver, une boucle aller et retour de 1,6 km.
Le Circuit des croix de chemin
À l’aide des coordonnées GPS ou routières, parcourez le circuit afin de découvrir l’histoire de chacune des croix.

À l’origine, la croix était plantée en signe de prise de possession d’un territoire. Par la suite, elle était utilisée comme point de repère. Il y a aussi des croix qui ont été érigées pour désigner le lieu où serait construite une église, pour remercier le ciel d’une faveur obtenue, en guise de prévention des malheurs ou encore pour y faire des dévotions lorsque l’église du village était trop éloignée.
Téléchargez les fiches descriptives afin d’en apprendre davantage sur l’histoire des croix et l’origine de chacune.
Lors de votre parcours, profitez-en pour vous arrêter à l’une de nos trois églises de quartier ou encore à la chapelle Notre-Dame-des-Champs afin de vous imprégner de notre patrimoine religieux.
GÉOCACHING
Nous avons choisi le géocaching comme moyen de mise en valeur de nos paysages. C’est un excellent moyen de transmettre ce profond sentiment de plénitude que nous procure un moment de symbiose avec la nature autour et à l’intérieur de nous.
Toutes les personnes qui auront parcouru ce circuit ont de fortes chances de devenir d’ardents défenseurs de ces paysages que nous chérissons.
C’est tout à la fois, un moyen de faire découvrir aux visiteurs le Témiscouata dans ses plus beaux atours et une occasion pour les Témiscouatains de découvrir à nouveau leurs paysages.
Téléchargez les fiches de découvertes
JARDINS CÉLESTRES DU TÉMISCOUATA
Suivez le circuit des Jardins célestes du Témiscouata. Vous y apprendrez des éléments liés à l’astronomie. Vous découvrirez une région magnifique et vos sens seront comblés par la beauté des jardins et la créativité des jardiniers locaux.

MURMURES DES VILLAGES
Dans le cadre des Journées de la culture, le département du développement culturel de la MRC de Témiscouata a procédé en 2014 au dévoilement des 21 textes qui constituent un circuit de visite de 21 murales dans les municipalités du Témiscouata. Ce projet culturel, réalisé en lien avec le Congrès mondial acadien 2014, nous a fait une démonstration de mobilisation exceptionnelle.
Conçu au départ pour être un exercice de mise en valeur de la langue française, le projet Murmures des villages s’affiche sur les murs du Témiscouata pour devenir un symbole de fierté.

La première étape a permis la réalisation de 21 créations littéraires collectives. Inventer une histoire en groupe, ce n’est pas facile. Il faut faire preuve de respect envers les autres… leurs mots, leurs idées. C’est le plus bel exercice de démocratisation que l’on puisse imaginer. On a vu apparaître 21 textes de 21 genres littéraires différents, notamment: un texte épistolaire, une chanson de gestes, une nouvelle, des alexandrins, une complainte, une histoire d’horreur et bien d’autres surprises affichant des standards de qualité de la langue française élevés. Dans sa chanson à Félix, Yves Duteil disait: «C’est une langue belle, la langue de chez nous.» Ce projet a permis et permettra à une foule de gens d’ici et d’ailleurs de renouer avec ce trésor que nous partageons. Toutes les histoires commençait à partir de cette phrase: «C’était un soir d’automne, froid, sombre et pluvieux; tout à coup son pas claudicant se fit entendre.» Les muralistes peindront d’abord en trompe-l’œil les supports de textes. Le support sera déterminé par le contenu des textes, la surface d’accueil, le temps dont nous disposons, la capacité de l’artiste de livrer une réalisation impeccable et les matériaux disponibles. Ensuite le texte sera calligraphié en plusieurs étapes afin de piquer la curiosité de la population et d’encourager leur volonté de s’approprier l’œuvre comme un bien culturel commun à sauvegarder et à protéger pour la postérité.
Le genre littéraire utilisé à Pohénégamook est la fable allégorique. Le trompe-l’œil reproduit pour la surface d’accueil du texte est la peau de dragon (personnage principal du conte). Le caractère typographique choisi sera le Garamond ou le Bodoni qui font partie de la famille des Didone largement utilisés entre 1810 et 1950 pour des usages éducatifs à la faveur des nouveaux papiers à séchage rapide. L’effet infligé au titre rappelle la surface de l’eau (élément important du texte).
Enfin, je vous dirai que les 21 textes réalisés à ce jour correspondent à un genre littéraire distinct. Plusieurs textes se singularisent par la musicalité, l’expression des émotions et la force de suggestion (notamment les images évoquées). Vous pouvez consulter le circuit Murmures des villages sur le site de Culture Témiscouata.