LE RASSEMBLEMENT PRÉVU À POHÉNÉGAMOOK DIMANCHE LE 17 SEPTEMBRE N’AURA PAS LIEU

« Il aura fallu deux ans de démarches et d’efforts pour que le gouvernement vienne régler en partie la facture des inondations de 2015. Même si le dossier n’est pas encore fermé pour autant, nous accueillons cette contribution de 1,3 M$ avec soulagement. Il nous faut maintenant regarder vers l’avenir. »
– Louise Labonté, mairesse de Pohénégamook
C’est en ces mots que la mairesse de Pohénégamook, Madame Louise Labonté, a accueilli l’annonce de la contribution gouvernementale versée pour supporter la municipalité par suite des dommages causés par les inondations de 2015. Pour le conseil municipal, qui avait réclamé une aide de 5,5M $, ce montant d’argent enlève un peu de la pression qui pesait sur les épaules des contribuables.
En effet, la réclamation de Pohénégamook s’articulait autour de trois composantes : un premier montant de 2 M$ avait été réclamé pour régler les factures du passé, que la municipalité avait dû régler en faisant un emprunt à la caisse populaire de la municipalité, pour lequel les intérêts courent toujours. Le montant de 1,3 M $ annoncé hier viendra régler une partie de la facture.
Un deuxième montant de 350 000 $ devait provenir du Fonds d’aide aux petites collectivités pour effectuer les travaux au ruisseau Théberge. Selon le ministre responsable de la région, monsieur Jean D’Amour, le dossier était réglé mais à ce jour, aucun montant d’argent n’a encore été versé parce que le dossier est bloqué en raison d’une technicalité. Les travaux prévus avant l’automne risquent donc de ne pas être faits cette année. Dans les préoccupations de changements climatiques, il reste encore toute la problématique des bassins versants, la cause de tous les problèmes de Pohénégamook en cas d’autres pluies diluviennes.
« Avec les 1,3M$ qui nous seront versés sous peu, réglant ainsi le passé, nous pourrons maintenant travailler pour l’avenir. Le ministre responsable de la région nous a assuré de son appui et de tout son poids politique pour que nous ne vivions jamais plus le cauchemar qui a frappé Pohénégamook à répétition.